15 Mai 2014, il est un peu plus de 6h00 quand Daniel arrive
au ponton d’attente. Avec Jean-Lou et son Gladiateur, ils partent faire une
petite virée dans la baie, mais surtout il m’accompagne pour ma première
sortie. On décolle à 7h00, moteur. Après Pénéstin on hisse les voiles, il n’y a
pas beaucoup d’air. Sans vent, Anicca est un tank qui demande à avancer au
travers et m’oblige à tirer des bords pour que les voiles se gonflent sur cette
allure. Mon pilote ne fonctionne pas ! Il fait n’importe quoi. J’ai
bataillé 2h00 sans résultat, je laisse tomber. Un dernier coucou à Jean-Lou et
Daniel et c’est partie. Ça ne part pas vite, c’est la pétole, je sais déjà que
je n’arriverai pas à l’ile d’Yeu pour ce soir. Pour avancer un peu, je mets le
moteur en route et là, patatras, je n’ai plus d’accélérateur. Le moteur tourne
au ralenti, embraye, mais ne prend pas de régime. J’enlève les capots moteurs
et la décente, le câble n’est pas cassé, je ne comprends pas ce qu’il se passe.
Soudainement, le vent forcit, je retourne à la barre. Waouh, le bateau marche
enfin, il gite même un peu trop, la barre est dure, je la prends.Ça moutonne, j’embarque quelques embruns, c’est génial, mais il faut être
raisonnable, je réduis le génois. J’aurais dû mettre mes bosses de ris, j’ai
été un peu con.
Il est déjà 14h00, je suis à la barre depuis 7h00, je n’ai
pas de pilote et le moteur ne tourne qu’au ralenti. Je me replie sur la
Turballe. Je préviens le port que je suis peu manœuvrant. Après 2h00 le vent dans
le né en faisant des 360° quand je n’avais plus de barre pour faire route, je
passe la marque tribord de l’entrée du port et un agent m’attend pour me
prendre à couple et me déposer au ponton visiteur. J’ai fait le bon choix, je
laisse tout en vrac et fais une petite sieste de 2h00. Le soir, Bistrot et
Pizzeria puis dodo demain est un autre jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire