vendredi 16 mai 2014

Arzal ,la Turballe



15 Mai 2014, il est un peu plus de 6h00 quand Daniel arrive au ponton d’attente. Avec Jean-Lou et son Gladiateur, ils partent faire une petite virée dans la baie, mais surtout il m’accompagne pour ma première sortie. On décolle à 7h00, moteur. Après Pénéstin on hisse les voiles, il n’y a pas beaucoup d’air. Sans vent, Anicca est un tank qui demande à avancer au travers et m’oblige à tirer des bords pour que les voiles se gonflent sur cette allure. Mon pilote ne fonctionne pas ! Il fait n’importe quoi. J’ai bataillé 2h00 sans résultat, je laisse tomber. Un dernier coucou à Jean-Lou et Daniel et c’est partie. Ça ne part pas vite, c’est la pétole, je sais déjà que je n’arriverai pas à l’ile d’Yeu pour ce soir. Pour avancer un peu, je mets le moteur en route et là, patatras, je n’ai plus d’accélérateur. Le moteur tourne au ralenti, embraye, mais ne prend pas de régime. J’enlève les capots moteurs et la décente, le câble n’est pas cassé, je ne comprends pas ce qu’il se passe. Soudainement, le vent forcit, je retourne à la barre. Waouh, le bateau marche enfin, il gite même un peu trop, la barre est dure, je la prends.Ça moutonne, j’embarque quelques embruns, c’est génial, mais il faut être raisonnable, je réduis le génois. J’aurais dû mettre mes bosses de ris, j’ai été un peu con.
Il est déjà 14h00, je suis à la barre depuis 7h00, je n’ai pas de pilote et le moteur ne tourne qu’au ralenti. Je me replie sur la Turballe. Je préviens le port que je suis peu manœuvrant. Après 2h00 le vent dans le né en faisant des 360° quand je n’avais plus de barre pour faire route, je passe la marque tribord de l’entrée du port et un agent m’attend pour me prendre à couple et me déposer au ponton visiteur. J’ai fait le bon choix, je laisse tout en vrac et fais une petite sieste de 2h00. Le soir, Bistrot et Pizzeria puis dodo demain est un autre jour.


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