mercredi 17 septembre 2014

Quand vient la fin de l’été…



Ça devait être un carnet de voyage donc « le Voyage d’Anicca » n’a plus de raison d’être.
Un grand merci à tous les potes qui ont suivi ma petite aventure et aussi aux autres inconnus. Dans les stats du blog, il y a quelques zozos aux USA, au Canada et en Russie.
Merci à tous et à bientôt.




dimanche 31 août 2014

Je reste à Port Médoc

Pour le moment, je reste à Port Médoc ou j’ai signé un contrat annuel.
Ça s’est passé en 5 minutes, je peux rester des semaines à procrastiner et au dernier moment tout se passe très vite. Demain, on est en septembre l’automne approche et le climat devrait être plus favorable en Gironde qu’en Bretagne.
Je ne sais pas encore si je reprends le boulot en janvier ou si je prolonge un peu mes grandes vacances.
On verra !


vendredi 22 août 2014

Que fait-on quand on ne fait rien ?




On lit.
Je n’avais jamais lu de Nothomb, j’étais curieux de lire le phénomène. Attenta, c’est le titre, pourquoi ce livre plus qu’un autre ? À cause de la pochette qui m’a fait penser au Minotaure ; j’avais adoré un livre sur les minoens et leur légende.
Amélie Nothomb me fait peur.
Si le sujet est un peu naïf (l’hypocrisie sur la beauté intérieure par rapport à la beauté du corps), sa mise en abime par l’écrivain est flippante. Elle doit avoir un petit quelque chose de psychopathe en elle pour décrire si bien la psychologie ahurissante de son personnage principal. L’écriture n’est pas constante et la partie épistolaire et carrément chiante. Ça se lit malgré tout agréablement.
J’ai lu aussi tous les policiers de Fred Vargas et de son commissaire Adamsberg que j’ai avec moi. C’est efficace. On retrouve avec plaisir, de roman en roman, les aventures du personnage principal et des personnages secondaires.
J’ai adoré la trilogie des « Boubon Killer » et le cimetière du diable ainsi qu’un autre roman du même auteur, Psycho Killer. Un univers et une écriture à la Tarentino.
J’ai commencé L’étranger de Camus, mais le style a terriblement vieilli « j’ai fais, j’ai dit, il a dit… ».C’est aussi désagréable à lire que Duras. J’ai un problème avec certains « grands écrivains ». J’ai trébuché sur Céline dont je n’aime pas le style faussement populaire et tarabiscoté. Les ficelles sont trop grosses trop vulgaires, D’Ormesson, insignifiant et tant d’autres. Par contre, j’ai eu une passion pour Sagan, Hesse, Vernes, Zola, Vian …
En ce moment, je lis : K-Pax 2. Je suis parasité par les images du film K-Pax que j’avais adoré. La suite est beaucoup plus psychiatrique et beaucoup moins originale.
Comme j’ai une connexion Wifi qui va bien, je regarde le soir, des documentaires sur YouTube. Henri Guillemin que je découvre tardivement est passionnant. Il a un petit côté Sasha Guitry pour raconter ses histoires. Brillant, cultivé, quel décalage avec les intellectuels d’aujourd'hui ! La décadence de nos « élites intellectuelles » est vertigineuse. Il reste Onfray.
Je visionne aussi des séries : The walking dead, Breaking bad, Real Humans et très peu de films. J’en ai vu 6 en 7 mois : Gravity, The counselor, The family, et les very bad trip 1,2 et 3. J’en ai 700 sur un disque dur, mais je n’en ai pas envie,  je ne sais pas pourquoi.
À part ces activités, je me promène à pied et récemment à vélo, j’ai aussi le même rituel le matin quand je me lève que partout ailleurs quand je ne travaille pas ; bistrot, café, clope, journal.
Et la voile alors, le bateau ? Je constate que je ne prends pas beaucoup de plaisir avec Anicca. Il faut donner constamment de la barre, à toutes les allures, il est ardent. J’ai une grand-voile Full Batten puissante et un génois petit et fatigué. Malgré de nombreux essais, je n’arrive pas à trouver l’équilibre. Même avec un ris dans du petit air (ce qui est ridicule), la grand-voile choquée à la limite et le génois bordé plat, ça ne change pas grand-chose. Je commence à comprendre pourquoi certain voileux changent leur génois quant il est défoncé, mais les frais, ça suffit.
 J’aime le petit temps par mer peu agité et Anicca ne s’anime qu’entre 3 et 5 Beaufort. À 6 Beaufort, se qui m’est arrivé lors de ma première tentative de traversé du golfe avec des creux de 2 mètres, je tiens encore le voilier, mais ça commence à être un peu trop chaud pour moi. Au-delà, il n’est pas question de tenter l’expérience pour le moment. Ce n’est pas de la peur, je suis raisonnable voilà tout.
Je pense que j’aurais certainement un autre voilier, mais, pour un autre programme, juste pour le plaisir d’une belle journée en mer.
Sinon pas grand-chose, la vie qui s’écoule doucement.

mardi 12 août 2014

A bicyclette.




















Vélocipède



La dernière fois que j’ai fait du vélo, j’avais 16 ans pour un petit job d’été qui commencer tôt le matin et je n’avais plus de mobylette et pas encore de moto. En fait, c’est le premier vélo que j’achète.
Commandé le 5 et livré le 8 pour venir d’Allemagne, il y a parfois des choses qui se passent sans problèmes. Après une demi-heure de montage, ça ressemble enfin à un vélo, le pneu avant est à plat. Demain j’achèterais une pompe.

Avant


Après


dimanche 3 août 2014

Port Médoc.




Je suis parti d’Arcachon jeudi 31 juillet à 7 h après avoir fait le plein de mes jerricanes. J’étais à quelques mètres des pompes et il a fallu faire une manœuvre pour les rejoindre, car le port a eu la mauvaise idée de les rendre inaccessibles à pied. Manœuvre parfaite, contrairement à celle de mon arrivé trois jours plus tôt ou je me suis retrouvé tête bêche, l’amarre arrière saisie au quai et l’étrave s’écartant en décrivant un demi-cercle. Avec une longue aussière, j’ai pu ramener le nez du voilier au ponton face au clapot rentrant ce qui n’était pas plus mal pour mon confort.
Vent de face, courant de face, houle de face, égale montagne russe. À la sortie du chenal après avoir passé la barre du Cap Ferret, j’ai établi les voiles et commencé à tirer des bords de près pendant 6 h. Le vent peu à peu a molli et j’ai mis le moteur alors que je voyais au loin Lacanau. J’ai de très bons souvenirs de Lacanau ou je fis une étape lors d’un de mes voyages en moto. Au petit matin du deuxième jour, je rentrais dans le chenal sud de la Gironde avec la marrée j’étais à 6 nœuds à 1200 tours. Je crois que si j’avais coupé le moteur je n’aurais pas été beaucoup moins vite.
7 h 45, je m’amarre au ponton visiteur, règle une semaine d’avance à la capitainerie et me reprend à deux fois pour accoster la place qui m’a été attribuée. Je pars en ville petit-déjeuner. Ce n’est pas si loin, mais il va falloir quand même que je déniche un vélo si je veux profiter de la pointe du Grave.
Je vais rester ici tout le mois d’août. Pour le moment, il n’est plus question de grand voyage, mais plutôt de grandes vacances au bord de l’eau.

mardi 29 juillet 2014

Arcachon.



Je crois qu’il est clair maintenant que je ne suis pas un marin. Au bout de deux jours, c’est comme une espèce de claustrophobie, il faut que je fuie ça absolument. Le tangage, le roulis, le mal de mer…
Adieu les grandes traversées. Aujourd’hui, il m’est impensable de rester 25 jours en mer pour traverser l’atlantique, alors à quoi bon descendre vers  les Canaries. Tout n’est pas négatif. J’ai eu deux moments très agréables à bord de mon voilier. La première journée, jusqu'à 3 h du matin a été superbe. Un vent 4 Beauforts NO, une mer peu agitée, c’était parfait puis la houle est arrivé par le travers, le vent a faibli et tourné au portant ; une horreur, les voiles bâtaient dans tous les sens avec le roulis. Ça a duré jusqu'à ce que je change de cap. C’est quand même barbant de ne pas pouvoir aller où on veut. La deuxième nuit, de 23 h à 5 h, j’ai eu un vent force 5 sur un petit largue. Le voilier passait très bien, il était suffisamment bien réglé pour que le pilote électrique puisse barrer.



Quand j’ai passé la barre à l’entrée du chenal du Cap Ferret, j’étais tendu. J’avais attendu les conditions idéales à proximité de la marque d’eau saine, c’est passé sans problème. Juste à cet endroit, il y a un voilier ensablé sur la plage dont on ne voit plus que le mât. Ce n’était pas rassurant !
À Arcachon, il n’y a pas de place. J’ai pu obtenir 48 h au ponton visiteur qui n’a ni l’eau, ni l’électricité. Pas de wifi, 47 € la nuit,  il m’on fait cadeau de la deuxième. Ils sont gentils, mais quand y’a pas, y’a pas. Je devrais partir demain matin, mais la météo prévoie du 6 Beauforts et il n’est pas question que je passe la barre du cap Ferret dans c’est conditions. Tout à l’heure, j’irais négocier une journée de plus. Donc normalement jeudi matin 1 h avant la pleine mer je prends la direction de Royan. Là bas, j’aurais le temps de me poser un peu et de réfléchir à la suite.


Un monde fou sur l'eau dans le bassin d'Arcachon.


samedi 26 juillet 2014

Départ pour la Corogne



7 h 30, petit-déj et départ avant 9 h sinon je n’aurais plus assez d’eau sous la dérive.
Je pars un peu en vrac, j’aurais tout le temps de ranger pendant ces 3 ou 4 jours de traversée du golfe.